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Déclaration revenus fonciers 2044

Posté : 04 mai 2009, 14:50
par Noémie
La référence pour remplir votre déclaration 2044 !

Notice pour remplir la déclaration N° 2044 des revenus fonciers de l’année 2008

Le régime d’imposition simplifié des revenus fonciers est applicable de plein droit si vous remplissez simultanément
les conditions suivantes :
– vos revenus fonciers proviennent de la location non meublée de propriétés urbaines ou rurales et, le cas
échéant, de parts de sociétés immobilières non soumis à l’impôt sur les sociétés, de parts de sociétés immobilières
de copropriétés dotées de la transparence fiscale ainsi que les parts de FPI à raison des produits encaissés
par le fonds en provenance de ses actifs immobiliers.
Si vous percevez des revenus fonciers uniquement au travers de sociétés immobilières ou de FPI, vous êtes
expressément exclus du régime micro foncier (voir paragraphe 110).
– le montant annuel des revenus fonciers bruts perçus en 2008 par votre foyer fiscal (toutes propriétés
confondues) n’excède pas 15 000 €, charges non comprises, quelle que soit la durée de la location au cours
de l’année.
La limite de 15 000 € est appréciée en tenant compte de l’ensemble des loyers en principal, des recettes accessoires
et, éventuellement, de la quote-part de revenu brut annuel des sociétés immobilières ou/et de FPI dont
vous êtes associé, à proportion de vos droits dans le bénéfice comptable (tenez compte uniquement des recettes
perçues par la société ou le fonds, en faisant abstraction des charges).
– les immeubles dont vous êtes propriétaire ainsi que les immeubles détenus par les sociétés dont vous êtes associé
ne bénéficient pas d’un régime particulier c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas :
• d’immeubles bénéficiant d’une déduction spécifique : voir paragraphe n° 228 ;
• d’immeubles pour lesquels vous avez opté pour la déduction au titre de l’amortissement : dispositif « Périssol »,
« Besson neuf », « Robien classique ou recentré », « Robien ZRR classique ou recentré » ou « Borloo-neuf » ;
• d’immeubles spéciaux : monuments historiques et assimilés, immeubles situés dans un secteur sauvegardé
ou dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (dispositif « Malraux »),
immeubles détenus en nue-propriété, espaces naturels labellisés « Fondation du Patrimoine » ;
• d’immeubles pour lesquels sont demandées les réductions d’impôt pour investissements locatifs dans
le secteur touristique [articles 199 decies EA, 199 decies F et 199 decies I du code général des impôts
(CGI)].
– vous n’avez pas opté pour la déduction au titre de l’amortissement de vos parts de SCPI : dispositifs « Robien
SCPI » ou « Borloo SCPI ».
Si vous êtes de plein droit dans le champ d’application du régime micro foncier, vous n’avez pas à remplir de
déclaration n° 2044. Indiquez le montant total de vos revenus perçus en 2008 (charges non comprises), case BE
de votre déclaration des revenus n° 2042.
Un abattement de 30 % représentatif des frais sera automatiquement appliqué pour déterminer votre revenu
imposable.
Vous pouvez cependant décider d’opter pour le régime réel des revenus fonciers et déposer une déclaration
annexe des revenus fonciers n° 2044. Cette option est irrévocable pendant trois ans.
Vous devez souscrire une déclaration n° 2044 si :
– le montant annuel des revenus fonciers bruts perçus en 2008 par votre foyer fiscal (toutes propriétés confondues)
est supérieur à 15 000 €;
– vous êtes expressément exclu du régime micro foncier ;
– ou si vous êtes de plein droit dans le champ d’application du régime simplifié (micro foncier) et que vous souhaitez
opter pour le régime réel. Cette option s’exerce par le simple dépôt de la déclaration n° 2044. Elle est irrévocable
pendant 3 ans. À l’issue de ces trois ans, votre option pour le régime réel d’imposition est renouvelée
tacitement tous les ans.
Vous devez souscrire une déclaration n° 2044 spéciale si :
– vous avez perçu des revenus provenant de la location de logements neufs ou assimilés pour lesquels vous avez
opté pour la déduction au titre de l’amortissement (dispositifs « Borloo neuf », « Robien classique ou recentré
», « Robien ZRR classique ou recentré », « Besson neuf » ou « Périssol ») ;
– vous possédez des immeubles spéciaux : monuments historiques et assimilés, immeubles situés dans un secteur
sauvegardé ou dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (dispositif « Malraux
»), immeubles détenus en nue-propriété, espaces protégés labellisés « Fondation du Patrimoine » ;
– vous détenez des parts de SCPI pour lesquelles vous avez opté pour la déduction au titre de l’amortissement :
dispositif « Robien SCPI » ou « Borloo SCPI ».
Procurez-vous cet imprimé et sa notice auprès de votre service des impôts ou sur www.impots.gouv.fr
Pour recevoir automatiquement cette déclaration l’année prochaine, cochez la case BZ de votre déclaration de
revenus n° 2042.
Régime
micro foncier
Déclaration
n° 2044
Déclaration
n° 2044 spéciale
2
100 Désignation du déclarant
Vous devez déclarer l’ensemble de vos revenus fonciers à l’adresse
de votre domicile personnel.
110 Parts de sociétés immobilières ou
de fonds de placement immobilier (FPI)
Si vous détenez uniquement des parts de sociétés immobilières translucides
ou de FPI non soumis à l’impôt sur les sociétés, vous n’avez pas
à remplir de déclaration n° 2044. Déclarez vos revenus case BA de votre
déclaration des revenus n° 2042 et indiquez en annexe les coordonnées
des sociétés ou du FPI, le montant des revenus par société ou FPI
et éventuellement le montant de vos intérêts d’emprunt (voir paragraphe
n° 250).
Précision : vous ne pouvez pas bénéficier du régime micro foncier.
En effet, seuls les contribuables qui détiennent à la fois des parts de
sociétés immobilières (ou de FPI) et des immeubles loués nus peuvent
bénéficier du régime micro foncier, s’ils remplissent, par ailleurs, les
autres conditions d’application de ce régime.
Dans les autres cas, déclarez les revenus de vos parts de SCI ou de FPI
au paragraphe 110 de la déclaration n° 2044.
Cochez les cases de la rubrique 110 si vous avez opté pour l’une ou/et
l’autre de ces déductions spécifiques (voir paragraphe 228).
Indiquez le nom et l’adresse des sociétés (ou des FPI) dans lesquelles vous
êtes associé ainsi que la part du résultat vous revenant (si le nombre de
lignes est insuffisant, joignez un état établi sur le même modèle).
Pour remplir les différentes colonnes, conformez-vous aux indications
figurant sur l’attestation annuelle que la société vous a remise ou sur
l’imprimé 2561 ter dans le cas d’un FPI.
Vous devez joindre l’attestation ou l’imprimé 2561 ter à votre déclaration.
Si vous avez contracté personnellement des emprunts pour acquérir
vos parts ou faire vos apports à la société (ou au FPI), vous devez ajouter
les intérêts de ces emprunts à ceux de la société ou du FPI. Pour vos
prêts personnels, indiquez page 4, rubrique 410, la dénomination de
la société (ou du FPI) concerné par ces emprunts, le nom et l’adresse de
la personne ou de l’organisme prêteur et le montant des intérêts versés.
Précision: Si vous êtes associés d’un FPI, vous ne pouvez pas bénéficier
des dispositions relatives aux dispositifs «Besson» et « Borloo ». En
revanche, si vous êtes associés d’un FPI issu de la transformation de
SCPI, vous pouvez bénéficier des dispositions relatives aux régimes d’investissement
locatifs précités, à la condition que l’application de ces dispositions
ait été demandée avant la date limite dépôt des déclarations
des revenus de l’année 2006. En tout état de cause, la quote-part du
résultat vous revenant ne peut être déficitaire.
Logement vacant : pour bénéficier de la déduction spécifique de 30%
relative aux logements vacants, la société doit louer un logement qui a
donné lieu, au titre de l’année 2006, au versement de la taxe sur les
locaux vacants (voir paragraphe 228).
Dispositifs « Borloo ancien » et « Besson » : les dispositions relatives
aux déductions spécifiques de 30 % ou 45 % (dispositifs « Borloo
ancien » dans le secteur intermédiaire ou dans le secteur social), 26%
(dispositif « Besson ancien ») [voir paragraphe 228] s’appliquent dans
les mêmes conditions lorsque les immeubles y ouvrant droit sont la propriété
d’une société immobilière.
Chaque associé peut choisir s’il souhaite ou non bénéficier de l’un de
ces dispositifs.
Pour bénéficier des dispositifs « Borloo ancien » ou « Besson ancien » :
– la société doit s’engager à louer le logement non meublé à usage
d’habitation principale pendant 6 ans (dispositif « Besson ancien »)
ou pendant la durée d’application de la convention signée avec
l’ANAH (dispositifs « Borloo ancien »);
– vous devez vous engager à conserver vos parts jusqu’à l’expiration
du délai de location de 6 ans ( dispositif Besson ancien) ou pendant la
durée d’application de la convention signée avec l’ANAH (dispositifs
« Borloo ancien ») imparti à la société. Ce choix est irrévocable.
Vous devez impérativement joindre votre engagement de conserver
vos titres à votre déclaration des revenus de l’année au cours de laquelle
le bail initial a pris effet.
En cas de non-respect de ces engagements, le supplément de
déduction pratiqué fera l’objet d’une reprise au titre de l’année de
rupture de l’engagement ou de la cession des parts (voir paragraphe
262).
Précisions : Le dispositif « Besson ancien » est supprimé pour les baux
conclus à compter du 1er octobre 2006 (voir toutefois § 228).
120 Signature
Votre déclaration doit être datée et signée.
200 Propriétés rurales et urbaines
Indiquez l’adresse précise de chacune de vos propriétés et cochez les
cases de la rubrique 200, si vous avez opté pour l’une et/ou l’autre de
ces déductions spécifiques (voir paragraphe 228).
Indiquez également les nom et prénom du locataire ainsi que la date
d’acquisition de l’immeuble. En cas de changement de locataire dans
l’année, indiquez l’identité des locataires successifs.
Remarque : lorsqu’un immeuble comporte plusieurs locaux ou appartements
soumis à un régime fiscal identique, vous pouvez soit utiliser
autant de colonnes que de locaux ou appartements, soit regrouper l’ensemble
des revenus afférents à cet immeuble dans une seule colonne.
En cas de regroupement, indiquez le nombre de locaux ou appartements
que l’immeuble comporte.
Remarque : seuls doivent être mentionnés dans la déclaration
n° 2044 les immeubles et les droits dont les revenus sont imposés à
l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus fonciers. Pour les
locations en meublé, les locations de fonds de commerce et
de clientèle, reportez-vous à la notice jointe à la déclaration des revenus
n° 2042.
Remboursement de la taxe additionnelle acquittée
à raison des loyers courus du 1er janvier au
30 septembre 1998
La taxe additionnelle au droit de bail payée en novembre 1998 et
afférente aux loyers courus du 1er janvier au 30 septembre 1998 sera
imputée sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année de la cessation
ou de l’interruption de la location du local.
En cas de cessation ou d’interruption de la location en 2008, indiquez
case TQ de votre déclaration n° 2042, après conversion en euros, le
montant des loyers courus du 1er janvier 1998 au 30 septembre 1998
afférent au local concerné et joignez l’imprimé n° 2042 TA.
Procurez-vous cet imprimé auprès de votre service des impôts ou sur
www.impots.gouv.fr
La caseTQ ne doit être remplie que si les loyers afférents aux locaux
concernés ont été effectivement soumis à la CACRDB au titre de 1998.
Procurez-vous le document d’information n° 2041GK.
210 Recettes
211 Loyers ou fermages bruts encaissé
Indiquez ligne 211, le montant des recettes brutes perçues en 2008 au
titre de vos propriétés urbaines et rurales.
Les recettes brutes comprennent les loyers (ou fermages) perçus en
2008, quelle que soit la période à laquelle ils se rapportent (loyers en
principal, arriérés de loyers, loyers perçus d’avance) ainsi que les recettes
exceptionnelles (pas de porte et droit d’entrée, indemnité de réquisition,
indemnité d’expropriation destinée à compenser la perte de loyer supportée
par le propriétaire-bailleur, etc.)
Toutefois, les sommes reçues au titre d’arriérés de loyers ou d’avances
sur les fermages pour les baux ruraux conclus à l’occasion de l’installation
d’un jeune agriculteur bénéficiant de la dotation d’installation aux
jeunes agriculteurs ou d’un prêt à moyen terme spécial peuvent bénéficier
du système du quotient.
Si vous êtes assujetti à la TVA (immeubles à usage industriel,
commercial ou de bureaux), les recettes doivent être déclarées pour
leur montant hors TVA.
Les dépenses incombant normalement aux locataires et acquittées par
vos soins (frais de chauffage, d’éclairage, d’entretien des ascenseurs,
taxe d’enlèvement des ordures ménagères, taxe de balayage, moitié
de la taxe pour frais de chambre d’agriculture, fraction légale ou
conventionnelle de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou non
bâties, etc.) ne sont pas déductibles de vos revenus fonciers.
Parallèlement, les remboursements par le locataire de ces dépenses
ne sont pas imposables en ligne 211.
212 Dépenses mises par convention à la charge des locataires
Indiquez, ligne 212, les dépenses par nature déductibles, vous
incombant de droit, mais qui ont été mises par convention à la charge
de vos locataires.
3
Ce sont par exemple :
– les grosses réparations (couverture, gros oeuvre);
– les impôts afférents à la propriété (taxe foncière);
– les primes d’assurance contre les risques dont le propriétaire est
responsable (incendie de l’immeuble par exemple).
Ces dépenses peuvent avoir été payées directement à des tiers par les
locataires ou remboursées par ces derniers au propriétaire.
Vous devez également déclarer, au terme normal du bail, le prix de
revient des travaux d’amélioration, de construction, de reconstruction
ou d’agrandissement réalisés par le preneur dans le cadre d’un bail à
construction.
De même, les travaux d’amélioration réalisés par le preneur dans le
cadre d’un bail à réhabilitation sont imposables. En revanche, les
travaux de construction, de reconstruction ou d’agrandissement réalisés
par le preneur dans le cadre d’un bail à réhabilitation sont exonérés
lorsque leur réalisation est expressément prévue par le contrat.
213 Recettes brutes diverses
Indiquez, ligne 213, l’ensemble des recettes brutes diverses perçues en
2008 au titre de vos immeubles.
Il s’agit de recettes provenant notamment :
– de contrats dits de « garantie de loyers ». Ces contrats proposés, par
certains organismes aux propriétaires, consistent à leur verser un
revenu de substitution à la perte de loyers qu’ils peuvent subir du fait
de la vacance du logement ou du non-paiement des loyers par le
locataire;
– les subventions de l’ANAH, les primes à l’amélioration de
l’habitat rural et les indemnités d’assurance perçues en 2008 et destinées
à financer des charges déductibles (travaux d’amélioration ou
de réparation à déclarer ligne 224);
– de la location du droit d’affichage;
– de la location de panneaux ou d’emplacements publicitaires;
– de la concession du droit d’exploitation des carrières;
– de la location de toits pour des antennes de téléphonie mobile;
– de la concession du droit d’exploitation d’une source thermale;
– des redevances tréfoncières et autres redevances, y compris celles
afférentes aux logements ou aux immeubles dont vous vous réservez
l’usage et, pour les propriétés rurales, aux bâtiments d’exploitation;
– de la location du droit de chasse ou de pêche.
Les revenus accessoires des propriétés rurales perçus par les propriétaires
exploitants agricoles doivent être considérés comme des revenus fonciers,
sauf lorsque les terres sont inscrites à l’actif d’une exploitation soumise
au régime du bénéfice réel. Dans ce cas, ces produits accessoires
sont imposables dans la catégorie des bénéfices agricoles.
Dépôts de garantie : les sommes reçues des locataires à titre de dépôts
de garantie ne sont pas imposables lors de leur versement. Elles le
deviennent lorsque vous les utilisez :
– pour compenser le montant des loyers qui n’ont pas été payés à leur
terme ou les frais de remise en état des locaux après le départ des
locataires;
– pour financer des charges locatives (voir toutefois paragraphe 225).
214 Valeur locative réelle des propriétés dont vous vous
réservez la jouissance
La valeur locative représente le loyer annuel théorique qu’aurait pu
produire le bien s’il était loué à des conditions normales.
Indiquez ligne 214, le loyer qu’auraient pu produire :
– les locaux commerciaux nus dont vous vous réservez l’usage,
notamment en les mettant gratuitement à la disposition de tiers sans
y être tenu par contrat de location.
Les logements dont vous vous réservez l’usage à titre d’habitation
personnelle ne sont pas imposables. Les charges afférentes à ces
logements ne peuvent pas être déduites au titre des revenus
fonciers;
– les étangs et cours d’eau dont vous vous réservez l’usage.
Précision : le droit de chasse dont vous vous réservez la jouissance sur
vos terres ainsi que les droits de chasse que vous mettez gratuitement
à la disposition d’un tiers sont exonérés. Par contre, les revenus tirés de
la location totale ou partielle du droit de chasse continuent à être
imposés (voir paragraphe 213).
215 Total des recettes
Effectuez le total des recettes par immeuble, puis reportez case E la
somme des totaux de la ligne 215 de chaque colonne.
220 Frais et charges
Il s’agit des frais et charges afférents à des immeubles ou parties
d’immeubles productifs d’un revenu imposable et acquittés au cours
de l’année 2008.
En conséquence, les dépenses propres aux locaux d’habitation dont vous
vous réservez l’usage dans un immeuble dont le surplus est donné en
location, ou dont les recettes sont comprises dans une autre catégorie
de revenus, doivent être exclues des charges à déduire pour la détermination
du revenu imposable de cet immeuble; les dépenses communes
ne sont admises qu’au prorata des parties louées (la ventilation doit être
effectuée d’après les pourcentages qui servent à la répartition des charges
locatives entre les occupants).
Vous devez être en mesure de justifier, à la demande du service des
impôts, les sommes portées en déduction. Conservez les factures et
états de répartition des charges établis par les syndics ou gérants.
Si vous êtes assujetti à la TVA, vous devez reporter vos dépenses pour
leur montant hors TVA. En cas d’assujettissement en cours d’année, les
dépenses payées durant les mois précédents sont déductibles des revenus
fonciers pour leur montant TVA comprise.
Précision : les dépenses incombant normalement aux locataires et
acquittées par vos soins ne sont pas déductibles de vos revenus fonciers
(voir paragraphe 211).
221 Frais d’administration et de gestion
• Rémunérations des gardes et concierges
Il s’agit exclusivement des rémunérations qui sont allouées, à raison de
leurs fonctions, aux personnes chargées d’assurer la garde d’un
immeuble (immeuble bâti ou non bâti, immeuble collectif ou maison
individuelle).
Pour les propriétés rurales, il s’agit des rémunérations des gardes
particuliers chargés de veiller à l’intégrité du domaine et de réprimer les
atteintes à la propriété.
Les rémunérations des gardes et concierges comprennent les
rémunérations en espèces augmentées des charges fiscales et sociales
qui s’y rapportent ainsi que les avantages en nature (électricité, eau,
gaz, chauffage, etc).
Précision : pour les immeubles en copropriété, les frais de rémunération
des gardes et concierges sont normalement pris en compte dans les
provisions pour charges de copropriété (voir paragraphe 229).
• Rémunérations, honoraires et commissions versés à un tiers
Il s’agit de l’ensemble des rémunérations, honoraires et commissions
versés à des tiers pour la gestion de l’immeuble. Tel est notamment le
cas des frais suivants :
– rémunérations des gérants d’immeubles ou d’administrateurs de
biens;
– sommes versées à un tiers pour la tenue de la comptabilité des
immeubles et diverses tâches administratives ou de secrétariat ;
– commissions versées à une agence de location (recherche d’un
locataire et rédaction des contrats de location notamment) ;
– honoraires versés à un tiers pour la rédaction de déclarations
fiscales ;
– cotisations versées à des chambres syndicales (ou à des fédérations
de chambres syndicales) de propriétaires et de copropriétaires qui
fournissent aide et information à la gestion des immeubles donnés en
location par leurs adhérents (assistance téléphonique, délivrance de
conseils personnalisés, autres prestations de service individualisées…).
• frais de procédure
Il s’agit des honoraires que vous versez, notamment, à un notaire, un
avocat, un huissier ou un expert ainsi que des autres frais de procédures
(hors droits et taxes qui suivent le régime des impôts déductibles) que
vous supportez :
– pour le règlement de différends, soit avec votre locataire (paiement
de loyers ; fixation ou révision des loyers ; non-observation des
clauses du contrat), soit avec un entrepreneur ou prestataire (instance
contre l’entrepreneur qui a construit l’immeuble ou
réalisé des travaux) ;
– pour le règlement de litiges portant sur la propriété de l’immeuble
donné en location (limite de propriété…).
Cette déduction ne couvre pas les frais d’acquisition de l’immeuble.
222 Autres frais de gestion
Les autres frais de gestion représentent notamment :
– les frais de correspondance, de déplacement et de téléphone ;
– les dépenses d’acquisition de matériels, d’outillages, de mobiliers
de bureau,…;
– les frais éventuels d’enregistrement des baux et actes de location.
Ces autres frais de gestion sont déductibles pour un montant
forfaitaire de 20 € par local.
Par local, il convient de retenir chaque bien donné en location, y
compris ses dépendances immédiates dès lors qu’elles sont louées
au même locataire que celui du local principal.
Pour les immeubles non bâtis, en présence de location de plusieurs
parcelles, il convient d’apprécier le bénéfice du montant forfaitaire
pour chaque location à un même preneur.
Précision : le montant forfaitaire de 20 € est réputé couvrir
l’ensemble des autres frais de gestion non déductibles pour leur
montant réel. Dès lors, vous ne pouvez recourir à un autre mode
de déduction des charges réputées couvertes par le montant forfaitaire,
et en particulier procéder à un complément de déduction,
lorsque leur montant réel est supérieur à 20 €.
223 Primes d’assurance
L’ensemble des primes d’assurance que vous avez souscrites directement
auprès d’une compagnie d’assurance ou par un intermédiaire
(professionnels de l’immobilier tels que administrateurs de
biens, notaires, etc.) sont déductibles y compris les primes d’assurance
souscrites dans le cadre d’un contrat de groupe.
Sont notamment déductibles les primes d’assurance qui couvrent
les risques suivants : risque d’incendie et risques annexes ; dégâts
des eaux ; bris de glace ; dégâts causés par la tempête, la grêle ou la
neige ; dommages causés par le vol ou le vandalisme ; dommages
causés par une catastrophe naturelle ; responsabilité civile du propriétaire
bailleur, notamment les dommages que pourrait causer le
bien aux locataires ou aux tiers (primes d’assurance « propriétaire
non-occupant »).
En revanche, les primes qui garantissent les récoltes, le bétail, le
matériel ou le mobilier ne sont pas déductibles.
Précision : si vous louez un ou plusieurs logements dans le cadre
d’une convention mentionnée à l’article L. 353-2 du code de la
construction et de l’habitation, et que vous avez conclu un contrat
d’assurance contre les impayés de loyer respectant le cahier des
charges établi par l’Union d’économie sociale pour le logement
(UESL), vous pouvez soit déduire ces primes d’assurance de vos
revenus fonciers, soit demander à bénéficier d’un crédit d’impôt sur
le revenu (case BF de votre déclaration de revenus n° 2042). Le crédit
d’impôt est égal à 50 % du montant total des primes d’assurance
payées au cours de l’année d’imposition.
En pratique :
– si vous demandez le bénéfice du crédit d’impôt, vous ne pouvez
pas déduire de vos revenus fonciers la fraction de primes garantissant
le risque d’impayés de loyers. Les autres primes d’assurance
demeurent déductibles des revenus fonciers ;
– si vous n’optez pas pour ce crédit d’impôt, vous pouvez déduire
toutes les primes d’assurance souscrites, y compris celles qui couvrent
le risque de loyers impayés, du revenu foncier.
224 Dépenses de réparation, d’entretien ou d’amélioration
Sont déductibles les dépenses de réparation, d’entretien ou d’amélioration
effectivement acquittées par vos soins en 2008, à l’exclusion
des dépenses correspondant à des travaux de construction, de
reconstruction ou d’agrandissement.
Si vous déduisez des dépenses d’amélioration, de réparation et d’entretien,
remplissez, page 4, la rubrique 400, paiement des
travaux.
Vous ne pouvez pas déduire la rémunération du travail que vous
avez consacré à la réparation ou à l’entretien de votre immeuble.
• Les dépenses de réparation et d’entretien sont celles qui ont
pour objet de maintenir ou de remettre en état un immeuble afin
d’en permettre un usage normal sans en modifier la consistance,
l’agencement ou l’équipement initial.
À titre d’exemple, sont déductibles les dépenses suivantes :
4
– traitement des bois contre les insectes xylophages tels que les termites
ou les capricornes ;
– dépenses de recherche et d’analyse de la nocivité de l’amiante ;
– autres dépenses de recherche et d’analyse rendues obligatoires
par la réglementation telles que les diagnostics relatifs au risque
d’exposition au plomb ou à l’information des acquéreurs et locataires
sur les risques naturels et technologiques majeurs ;
– remise en état de l’installation de chauffage central (remplacement
de canalisations et d’éléments de radiateurs) ;
– travaux de remise en état de la toiture de l’immeuble, ravalement
et crépissage des murs et réfection des peintures extérieures ;
– remplacement de la chaudière du chauffage central ;
– dépenses effectuées pour rendre une installation d’ascenseur
conforme aux normes réglementaires de sécurité ou pour remplacer
un ascenseur vétuste.
Les dépenses locatives ne sont pas en principe déductibles. Il
existe cependant trois exceptions :
– les dépenses occasionnées par la vétusté ou la force majeure :
peintures effectuées à la suite de la remise en état des conduits de
fumée; travaux ou réparations faisant suite à un cataclysme naturel
(inondation, gelée, etc.) ;
– les dépenses engagées en vue de faciliter la location : frais de
réfection des peintures intérieures, par exemple ;
– les dépenses récupérables sur le locataire non récupérées (voir
paragraphe 225).
• Les dépenses d’amélioration sont celles qui ont pour objet d’apporter
à un immeuble un équipement ou un élément de confort
nouveau ou mieux adapté aux conditions modernes de vie, sans
modifier cependant la structure de cet immeuble.
À titre d’exemple, sont déductibles les dépenses suivantes :
– l’installation initiale ou le remplacement par un équipement
mieux adapté aux conditions modernes de vie : chauffage central
; salle d’eau ; cuisine ; tout-à-l’égout ; ascenseur ; antenne collective
de télévision ;
– l’installation d’une porte automatique d’ascenseur dans le cadre
de dépenses occasionnées par la mise en conformité aux normes
réglementaires de sécurité ;
– l’agrandissement des fenêtres et pose de persiennes ;
– la réfection de l’installation électrique et aménagement de nouvelles
installations sanitaires sans accroissement du volume et de
la surface habitable ;
– la réparation de la toiture d’un bâtiment, par remplacement
d’une partie de la charpente, le ravalement de sa façade, l’ajout
de balcons en fer forgé, la pose de dalles ainsi que la consolidation
ou le changement de cloisons intérieures de manière à aménager
des appartements dans les volumes existants ;
– la pose de sanitaires, installation de salles d’eau, réfection de la
peinture et de la plomberie, de manière à aménager des appartements
dans les volumes existants.
Pour être déductibles, ces dépenses doivent concerner uniquement
les locaux affectés à l’habitation.
Toutefois, les dépenses d’amélioration afférentes aux locaux professionnels
et commerciaux destinées à traiter les immeubles
contre l’amiante, ou à faciliter l’accueil des personnes handicapées
sont déductibles.
Pour les propriétés rurales, sont également déductibles :
– les dépenses d’amélioration non rentables des propriétés bâties,
autres que les locaux d’habitation, lorsqu’elles ne sont pas susceptibles
d’entraîner une augmentation du fermage ;
– certaines dépenses d’amélioration et de construction qui s’incorporent
aux bâtiments d’exploitation rurale relatif aux installations
classées pour la protection de l’environnement ;
– l’ensemble des dépenses d’amélioration afférentes aux propriétés
non bâties ;
– les travaux de restauration ou de gros entretien réalisés en vue
du maintien en bon état écologique et paysager de certains
espaces naturels protégés.
• Les dépenses de construction, de reconstruction et d’agrandissement
ne sont pas déductibles. Il s’agit notamment des travaux
qui comportent la création de nouveaux locaux, qui apportent une
modification importante au gros oeuvre ou qui ont pour effet d’accroître
le volume ou la surface habitable de locaux existants.
Ne sont pas non plus déductibles les travaux indissociables des travaux
d’agrandissement (par exemple, réfection de la toiture en cas
de construction d’un étage supplémentaire).
5
Toutefois, les dépenses engagées pour la construction d’un nouveau
bâtiment d’exploitation rurale, destiné à remplacer un bâtiment
de même nature, vétuste ou inadapté aux techniques
modernes de l’agriculture sont déductibles, à condition que la
construction nouvelle n’entraîne pas une augmentation du fermage.
Remarque : les subventions de l’ANAH et les indemnités d’assurance
doivent être déclarées en recettes, ligne 213. En contrepartie, les
dépenses de travaux déductibles qu’elles ont servies à financer peuvent,
toutes les conditions étant par ailleurs remplies, être portées ligne 224.
225 Charges récupérables non récupérées au départ du locataire
Il s’agit des dépenses incombant normalement au locataire, que
vous avez payées pour son compte (frais de chauffage ou d’éclairage,
entretien des ascenseurs, taxes de balayage et d’enlèvement
des ordures ménagères, location de compteur, etc.) et dont vous
n’avez pu obtenir le remboursement au 31 décembre de l’année de
son départ. Ces charges peuvent avoir été engagées au titre de l’année
de départ du locataire comme au titre des autres années depuis
son entrée dans le logement.
Cette situation peut notamment se produire à l’expiration du bail lorsque
le locataire ne vous rembourse pas les charges locatives que vous avez
payées pour son compte et que le dépôt de garantie est insuffisant pour
couvrir ces dépenses (voir paragraphe 213) ou lorsque l’immeuble reste
vacant entre la résiliation et la conclusion d’un nouveau bail.
Précision : le montant des dépenses que vous avez supporté pour
le compte du locataire et dont vous n’avez pu obtenir le remboursement
lors de son départ mais qui a déjà été pris en compte pour
la détermination des revenus fonciers au titre des années antérieures
à 2008 n’est pas admis en déduction.
Dépôts de garantie : les sommes prélevées sur les montants que vous
conservez à titre de dépôt de garantie pour financer des charges locatives,
sont déductibles en ligne 225. Vous pouvez cependant vous
abstenir d’en faire état lorsque le chiffre à indiquer en déduction est
identique à celui à déclarer en recettes (voir paragraphe 213).
226 Indemnités d’éviction, frais de relogement
L’indemnité d’éviction versée par le propriétaire est déductible lorsqu’elle
a pour objet de libérer les locaux en vue de les relouer dans
de meilleures conditions.
En revanche, elle n’est pas déductible lorsqu’elle présente le caractère
d’une dépense personnelle ou d’une dépense engagée en vue
de la réalisation d’un gain en capital (exemples : reprise des locaux
pour l’usage personnel du propriétaire, pour les revendre libres de
toute location, ou pour en permettre la démolition).
Les frais de relogement d’un locataire durant les travaux affectant le
logement loué sont déductibles s’ils sont exposés dans des conditions
permettant de considérer qu’ils sont effectués en vue de la
conservation d’un revenu (au sens de l’article 13 du Code général
des impôts) et si l’engagement de ces frais et leur montant résultent
d’une gestion normale.
227 Taxes foncières et taxes annexes de 2008
Sont déductibles les impôts perçus au profit des collectivités locales
et d’organismes divers sur les propriétés dont les revenus sont
déclarés.
Il s’agit de la taxe foncière, des taxes annexes à cet impôt (taxes
spéciales d’équipement) et de la taxe annuelle sur les locaux à usage
de bureaux dans la région Île-de-France .
Ces taxes sont déductibles pour la fraction restant à la charge du
propriétaire, c’est-à-dire, sauf convention contraire :
– pour la totalité de la taxe foncière sur les propriétés bâties et des
taxes annexes en ce qui concerne les propriétés urbaines ;
– à concurrence de la fraction des taxes foncières, de la taxe régionale
et de la taxe spéciale d’équipement légalement ou conventionnellement
à votre charge, ainsi que la moitié de la taxe pour
frais de Chambre d’agriculture en ce qui concerne les propriétés
rurales.
Remarque : bien que figurant sur votre avis de taxe foncière, la taxe
d’enlèvement des ordures ménagères n’est pas déductible des
revenus fonciers. En effet, il s’agit d’une charge récupérable par les
bailleurs auprès de leurs locataires.
En revanche, la totalité des frais de gestion afférents à l’avis de taxe
foncière (y compris ceux relatifs à la taxe d’enlèvement des ordures
ménagères) est déductible des revenus fonciers.
Ces taxes ne peuvent être déduites que si elles ont été effectivement
payées au cours de l’année d’imposition. Toutefois, même si
exceptionnellement elles n’ont pas été payées en 2008, elles seront
admises dans les charges à déduire de vos revenus fonciers pour
leur montant exact si vous avez reçu votre avis d’imposition.
228 Déductions spécifiques
Ces déductions spécifiques ne sont pas réputées couvrir des frais, elles se cumulent avec la déduction des frais réels autorisés.
Pour l’imposition des revenus de 2008, les taux des déductions spécifiques sont les suivants :
Dispositif concerné
Taux de
la déduction.
Déduction pour mobilité professionnelle 10 %
Si, suite à des raisons professionnelles (mutation, changement d’activité ou reprise d’un emploi après une période de
chômage), vous avez dû louer votre ancienne résidence principale pour en prendre une nouvelle en location, vous bénéficiez
d’une déduction spécifique de 10 % sur le montant des loyers tirés de cette location.
La déduction s’applique jusqu’au 31 décembre de la troisième année qui suit la date de mise en location de votre ancienne
habitation principale, ou jusqu’à l’acquisition d’une nouvelle habitation principale si elle est antérieure.
Pour bénéficier de cette déduction spécifique de 10 %, les trois conditions suivantes doivent être remplies :
– votre nouvelle activité professionnelle doit avoir débuté entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2007 et être exercée
pendant au moins 6 mois consécutifs ;
– votre ancienne habitation principale doit être donnée en location nue à titre d'habitation principale du locataire,
immédiatement après le transfert du domicile. Ce transfert doit intervenir dans l'année qui suit la date du début de l'exercice
de la nouvelle activité ;
– votre nouvelle habitation principale doit être prise en location, dans l'année qui suit la date du début de l'exercice de votre
nouvelle activité et doit être située à plus de 200 kilomètres de celle précédemment occupée. Le bailleur de cette nouvelle
habitation ne peut être un membre de votre foyer fiscal ou une société dont vous (ou l’un des membres de votre foyer
fiscal) êtes associé.
Si en 2008, vous demandez à bénéficier pour la première fois de la déduction spécifique de 10 %, vous devez joindre à votre
déclaration de revenus fonciers :
– une copie du contrat de bail de votre ancienne habitation principale ;
– une copie du contrat de bail de votre nouvelle habitation principale ;
– un document attestant du changement d’activité professionnelle et la date de début de cette activité.
Dispositif « Besson ancien » 26 %
Vous bénéficiez d’une déduction spécifique de 26 % sur vos revenus fonciers des six premières années de location des
logements anciens.
Ce dispositif est supprimé pour les baux conclus à compter du 1er octobre 2006. Toutefois, si vous avez opté pour ce dispositif
entre le 1er janvier 1999 et le 30 septembre 2006, vous continuez à en bénéficier jusqu’au terme de la période d’engagement
de location de six ans, même si un changement de locataire intervient après le 1er octobre 2006.
6
En cas de changement de locataire au cours de la période initiale d'engagement de location de 6 ans, vous devez joindre à
votre déclaration de revenus fonciers de l’année au cours de laquelle le changement est intervenu une copie du nouveau
bail ainsi qu’une copie de l’avis d’impôt sur le revenu du locataire établi au titre de l'avant-dernière année précédant celle
de la signature du contrat de location.
La durée de 6 ans est calculée de date à date à compter de celle de la prise d'effet du bail.
La prorogation de l’engagement de location au-delà de la période de six ans est possible, après le 1er octobre 2006, en cas
de poursuite, de reconduction ou de renouvellement du bail avec un même locataire. Il faut toutefois que la condition
relative au montant du loyer demeure remplie.
Pour bénéficier de ce dispositif, les ressources du locataire ainsi que le montant du loyer (hors charges) ne doivent pas
excéder certains plafonds qui varient en fonction de la situation de l’immeuble (cf. BOI 5D-1-08). Renseignez-vous auprès
de votre service des impôts ou sur www.impots.gouv.fr.
Le locataire doit être une personne autre qu’un membre de votre foyer fiscal, un ascendant ou un descendant ou une
personne occupant déjà les locaux à quelque titre et à quelque usage que ce soit.
Toutefois, depuis le 1er janvier 2002, vous pouvez interrompre la location à l'issue d'une période de trois ans afin de mettre
le logement à la disposition d'un de vos ascendants ou descendants, sans que le bénéfice du dispositif Besson soit remis en
cause. Ce délai minimal de location de trois ans se calcule de date à date.
La mise à disposition ne peut intervenir qu'au cours de la période initiale d'engagement de location de 6 ans. Elle peut
s'effectuer à titre onéreux ou à titre gratuit. Il n'est pas exigé que le logement constitue la résidence principale de l'occupant.
Pendant la période de mise à disposition, vous devez joindre chaque année à votre déclaration de revenus une note indiquant
vos nom et adresse, l'adresse du logement concerné, la date de prise d'effet du bail et la date de mise à disposition, l'identité
de l'occupant, la nature de la mise à disposition et, l'année de reprise de l'engagement de location, la date de départ de
l'ascendant ou du descendant.
Durant la période de mise à disposition à titre onéreux du logement au profit d'un de vos ascendants ou descendants, vous
ne bénéficiez pas de la déduction spécifique de 26 %.
Cette période de mise à disposition ne peut pas excéder 9 ans. Elle n'est pas prise en compte pour la durée de location
minimale de 6 ans et n'est autorisée qu'une seule fois.
Dispositif spécifique en faveur des logements vacants remis en location 30 %
Vous bénéficiez d’une déduction spécifique de 30% sur vos revenus fonciers des deux premières années de location des
logements vacants remis en location.
Ce dispositif est suprimé pour les baux conclus à compter du 1er janvier 2008. Toutefois, si vous avez opté pour ce dispositif
entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2007, vous continuez à en bénéficier jusqu’au terme de la période de location
de deux ans.
Bénéficient de la déduction spécifique de 30 % sur les revenus perçus jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit
celle de la conclusion du bail, les logements qui ont donné lieu, au titre de l’année qui précède celle de la conclusion du bail,
au versement de la taxe sur les logements vacants.
Le logement doit être loué nu. Aucune condition tenant au montant du loyer, aux ressources du locataire ni à la qualité du
locataire n’est exigée.
La déduction spécifique en faveur des logements vacants peut se cumuler avec la déduction de 30 % ou de 45 % en faveur
des logements donnés en location dans le cadre d’une convention avec l’ANAH (dispositif Borloo ancien).
Dispositif « Borloo ancien dans le secteur intermédiaire ou dans le secteur social »
Vous pouvez bénéficier de ce dispositif si vous avez conclu un bail, à compter du 1er octobre 2006, dans le cadre d’une
convention avec l’Agence nationale de l’habitat (ANAH).
La déduction spécifique s’applique pendant la durée d’application de la convention dont la durée minimale est de 6 ans, ou
de 9 ans si la convention s’accompagne d’une subvention de l’ANAH pour travaux.
Les ressources du locataire ainsi que le montant du loyer (hors charges) ne doivent pas excéder certains plafonds qui varient
en fonction de la situation de l’immeuble, de la composition du foyer du locataire et du secteur locatif concerné
(intermédiaire ou social). Renseignez-vous auprès de l’ANAH.
Si vous avez signé une telle convention, vous bénéficiez d’une déduction spécifique de :
– 30% sur les revenus d’un logement donné en location dans le secteur intermédiaire ;
– 45% sur les revenus d’un logement donné en location dans le secteur social.
Le bail doit être conclu avec un nouveau locataire, autre qu’un membre de votre foyer fiscal, un ascendant, un descendant
ou une personne occupant déjà le logement à quelque titre ou usage que ce soit.
Pour les baux signés à compter du 7 mars 2007, le dispositif « Borloo-ancien » est étendu :
– aux locations conclues avec un locataire occupant déjà le logement lorsque le bail fait l’objet d’un renouvellement ;
– aux locations conclues avec un organisme public ou privé afin de le sous-louer à des personnes défavorisées ou de les
héberger.
Vous devez joindre à la déclaration de revenus de l’année au cours de laquelle la location ouvre droit pour la première fois
à ce dispositif, le document « Engagement du bailleur » figurant en annexe de la convention conclue avec l’ANAH.
Carrière et autres gisements minéraux productifs de revenus 40 %
* Vous pouvez cumuler la déduction spécifique de 30 % accordée pour les logements vacants remis en location avec les dispositifs « Borloo ancien dans le
secteur intermédiaire » et « Borloo ancien dans le secteur social » et donc bénéficier d’une déduction spécifique de 60 % ou 75 % de vos revenus bruts.
45 %*
(secteur social)
30 %*
(secteur
intermédiaire)
7
Les dispositifs « Lienemann » et « Quilès-Méhaignerie » ont cessé
de s’appliquer au 31 décembre 2007.
229 Provisions pour charges de copropriété
Si vous êtes copropriétaires bailleurs, indiquez, ligne 229, le montant
total des provisions pour charges de copropriété que vous avez
versées en 2008 à votre syndic de copropriété.
Cette déduction globale est obligatoire même si vous connaissez la
ventilation exacte de vos charges à la date de souscription de votre
déclaration de revenus fonciers.
Seules sont déductibles les provisions pour dépenses, comprises ou
non dans le budget prévisionnel de la copropriété, prévues aux
articles 14-1 et 14-2 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965
modifiée. Il s’agit :
– des dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et
d’administration des parties communes et équipements communs
de l’immeuble ;
– des dépenses pour travaux qui n’ont pas à figurer dans le budget
prévisionnel et dont la liste est fixée par décret en Conseil
d’État (décret n° 2004-479 du 27 mai 2004, JO 04-06-2004).
Les provisions spéciales destinées à faire face à des travaux non
encore décidés par l’assemblée générale, prévues par l’article 18
de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 modifiée, ne sont pas
concernées. Les dépenses ayant donné lieu à ces provisions spécifiques
continuent à être déduites dans les conditions de droit
commun, c’est-à-dire à la date de leur paiement si elles présentent
le caractère de charges déductibles.
230 Régularisation des provisions pour charges déduites au
titre de l’année 2007
En vous aidant de l’arrêté des comptes qui vous a été présenté en
assemblée générale, régularisez, ligne 230, les provisions pour
charges de copropriété que vous avez déduites au titre de l’année
2007 (voir paragraphe 229).
En effet, ces provisions pour charges de copropriété comprenaient
indistinctement :
– des charges déductibles des revenus fonciers (ex. : dépenses de
réparation et d’entretien…) ;
– des charges non déductibles des revenus fonciers (ex. : dépenses
d’agrandissement…) ;
– et des charges récupérables auprès des locataires (ex. : dépenses
d’éclairage, de chauffage, d’entretien…).
Or, seules les charges effectivement déductibles, pour leur montant
réel, et vous incombant de droit doivent être prises en compte
pour la détermination de votre revenu foncier net taxable.
Vous devez donc réintégrer à votre revenu imposable de l’année
2008, la fraction des provisions déduites au titre de l’année 2007
correspondant à :
– des charges non déductibles ;
– des charges récupérables sur les locataires ;
– ainsi qu’à l’éventuel solde positif résultant de l’approbation des
comptes de l’année 2007. Ce solde positif correspond à la
différence entre le montant total des provisions pour charges de
copropriété déduit au titre de 2007, et le montant total des
dépenses déductibles, des dépenses non déductibles, et des
dépenses récupérables indiqué sur l’arrêté des comptes de la
copropriété au titre de l’année 2007. Ce solde est positif dès lors
que les provisions déduites au titre de l’année 2007 sont supérieures
aux charges réellement payées à la clôture des comptes.
Le solde des provisions non utilisées doit donc être régularisé en
2008. À l’inverse, si ce solde est négatif, cela signifie que la
déduction effectuée au titre de l’année 2007 a été insuffisante.
Ce solde négatif est déductible, en 2008, en ligne 229.
Exemple : au titre de l’année 2007, vous avez versé des provisions
pour charges de copropriété pour un montant de 1 200 €.
Vous avez déduit cette somme en ligne 228 de votre déclaration
de revenus de l’année 2007.
En 2009, au titre de vos revenus 2008, vous devez procéder à la
régularisation de ces provisions pour charges de copropriété.
Suite à l’arrêté des comptes effectué par votre syndic, la ventilation
des charges est la suivante :
– dépenses déductibles : 800 €
– dépenses non déductibles : 200 €
– dépenses récupérables : 180 €
Soit un solde positif de : (1 200 – 800 – 200 – 180) = 20 €.
La somme à réintégrer, en ligne 230, est donc égale à 400 € (200
+ 180 + 20).
240 Total des frais et charges
Effectuez le total des divers frais et charges par immeuble
(lignes 221 à 229 – ligne 230) et reportez, case F, la somme des
montants de la ligne 240 de chaque colonne.
250 Intérêts d’emprunt
Il s’agit des intérêts payés en 2008 au titre des emprunts contractés
pour la conservation (emprunts contractés pour le paiement
des droits de mutation à titre gratuit par exemple), l'acquisition, la
(re)construction, l’agrandissement, la réparation ou l'amélioration
des immeubles donnés en location.
Sont également déductibles les frais d’emprunts. Il s’agit notamment
:
– des frais de constitution de dossier ;
– des frais d’inscription hypothécaires ou en privilège de prêteur
de denier ;
– des sommes versées à un organisme de cautionnement ;
– des frais de main levée ;
– des agios ou commissions de banque ;
– des primes afférentes à un contrat d’assurance-vie ou d’assurance
décès souscrit pour garantir le remboursement du prêt.
En cas de souscription d’emprunts se substituant aux emprunts initiaux,
les intérêts sont déductibles si :
– le nouvel emprunt est souscrit pour rembourser ou se substituer
à l’emprunt initial ;
– les intérêts n’excèdent pas ceux qui figuraient sur l’échéancier
initial ;
En revanche, les frais d’emprunts liés à la souscription d’un
emprunt substitutif ne sont pas déductibles à l’exception des
primes afférentes aux assurances contractés pour garantir le remboursement
du nouvel emprunt.
Si vous déduisez des intérêts d’emprunt, remplissez, page 4, la
rubrique 410 Intérêts d’emprunt.
Dans le cas d’un emprunt se substituant à l’emprunt initial, précisez
à quel prêt le nouveau se substitue.
Portez, case G, la somme des montants de chaque colonne de la
ligne 250.
Remarque : (loi de finances rectificative pour 2008 - article 82) vous
pouvez, en tant que nu-propriétaire, également déduire les intérêts
d’emprunt contractés pour l’acquisition, la conservation, la
construction, la réparation ou l’amélioration des logements dont
l’usufruit est détenu temporairement par un organisme d’habitation
à loyer modéré (HLM) mentionné à l’article L. 411-2 du code de la
construction et de l’habitation, une société d’économie mixte (SEM)
ou un organisme agréé mentionné à l’article L. 365-1 du même
code (organismes sans but lucratif ou unions d’économie sociale).
260 Revenus fonciers taxables
262 Réintégration du supplément de déduction
En cas de non-respect des conditions requises pour bénéficier des
anciennes déductions forfaitaires majorées de 25 % (dispositif
« Besson ancien » pour les revenus perçus avant le 1er janvier
2003), de 40 % (dispositif « Besson ancien » pour les revenus perçus
entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2005) ou de 60 %
(dispositif « Lienemann »), le supplément de déduction pratiquée
les années précédentes (différence entre le taux majoré et le taux
de la déduction forfaitaire de droit commun – 14 % – ) est remis en
cause et réintégré au titre de l’année de rupture de l’engagement.
Le supplément de déduction à réintégrer est de :
– 11 % (années 1997 à 2002) ou 26 % (années 2003 à 2005) du
revenu brut des années précédentes en cas de remise en cause
du dispositif « Besson ancien »;
– 46 % pour le dispositif « Lienemann » (années 2002 à 2005).
De même, en cas de non respect des conditions requises pour bénéficier
des déductions spécifiques de 10 % (déduction pour mobilité
professionnelle), 26 % (dispositif « Besson ancien »), 30 % (logement
vacant remis en location, dispositif « Borloo ancien»), 45 %
(dispositif « Borloo ancien ») ou 46 % (dispositif « Lienemann), les
déductions pratiquées en 2006 et 2007 sont remises en cause et réintégrées
au titre de l’année de rupture de l’engagement.
Portez, case H, la somme des montants de chaque colonne de la
ligne 262.
8
263 Bénéfice ou déficit
Déterminez par immeuble le montant du bénéfice (ou du déficit)
en additionnant les montants inscrits aux deux lignes précédentes
(ligne 261 + ligne 262) et reportez, case I, la somme des montants
de la ligne 263 de chaque colonne.
Descriptif des frais
400 Paiement des travaux
Pour chacune des propriétés pour lesquelles vous avez effectué des
travaux, indiquez le n° de l’immeuble concerné (voir page 2 de la
déclaration), la nature des travaux, le nom et l’adresse des entrepreneurs
ainsi que la date et le montant du paiement.
410 Intérêts d’emprunt
Pour chacun des immeubles pour lesquels vous déduisez des
intérêts d’emprunt, indiquez son numéro (voir page 2 de la
déclaration), le nom et l’adresse de l’organisme prêteur ainsi que la
date d’ouverture du prêt et le montant des intérêts versés en 2008.
Si le nombre de lignes des rubriques 400 ou 410 est insuffisant,
joignez à la déclaration un état établi sur le même modèle.
Calcul du résultat, répartition du déficit
420 Résultat
Totalisez, ligne 420, les montants des cases D (ligne 114, page 1)
et I (ligne 263, page 3).
S’il s’agit d’un bénéfice, reportez ce chiffre sur votre déclaration
des revenus n° 2042, case BA.
Si le résultat déterminé ligne 420 est un déficit, calculez la part de
ce déficit qui est imputable sur votre revenu global de 2008 et celle
qui est reportable sur vos revenus fonciers des années suivantes
conformément aux indications ci-dessous.
430 Déficit de l’année : calcul de répartition
431 Total des revenus bruts
Totalisez les montants des cases A (ligne 111, page 1), E (ligne 215,
page 3) et H (ligne 262, page 3).
432 Total des intérêts d’emprunts
Totalisez les montants des cases C (ligne 113, page 1) et G
(ligne 250, page 3).
433 Total des autres frais et charges
Totalisez les montants des cases B (ligne 112, page 1) et F
(ligne 240, page 3).
434 Répartition du déficit
à La répartition s’effectue en déterminant l’origine du déficit.
441 Les déficits fonciers qui résultent de dépenses autres que les
intérêts d’emprunts sont déductibles du revenu global, dans la
limite annuelle de 10 700 €.
La fraction du déficit qui est supérieure à 10700 € ou qui provient
des intérêts d’emprunt est uniquement imputable sur vos revenus
fonciers des dix années suivantes.
Si le montant des intérêts d’emprunt est supérieur au total des
revenus bruts, ces intérêts sont en partie à l’origine du déficit. Dans
ce cas, reportez ligne 435 les autres frais et charges dans la limite
de 10 700 €, et le surplus à la ligne 436. Les montants des
lignes 435 et 438 sont à reporter respectivement cases BC (pour
la ligne 435) et BB (pour la ligne 438) de votre déclaration des
revenus n° 2042.
Si le montant des intérêts d’emprunt est inférieur ou égal au total
des revenus bruts, le déficit n’est pas dû aux intérêts d’emprunt.
Dans ce cas, reportez à la ligne 440 le montant du déficit dans la
limite de 10 700 €, puis reportez le surplus ligne 441. Ces montants
sont à reporter respectivement cases BC (pour la ligne 440)
et BB (pour la ligne 441) de votre déclaration des revenus
n° 2042.
Remarque : l’imputation des déficits fonciers sur le revenu global
n’est pas optionnelle. Elle s’applique automatiquement dès lors
qu’un déficit est dégagé ligne 420.
Toutefois, elle sera remise en cause si vous cessez de louer
l’immeuble avant le 31 décembre de la troisième année qui suit
cette imputation, sauf si l’abandon de la location est motivé par le
licenciement, l’invalidité ou le décès du contribuable ou de l’un des
époux ou partenaires soumis à imposition commune ou en cas
d’expropriation de l’immeuble ayant donné lieu à un déficit.
En cas de remise en cause de l’imputation d’un déficit foncier sur
le revenu global, le revenu foncier et le revenu global des trois
années qui précèdent celle au cours de laquelle intervient la
cessation de la location sont reconstitués selon les modalités
applicables en cas de non-imputation sur le revenu global.
Cependant, si vous avez déclaré au titre de la même année un
déficit imputable en tout ou partie sur le revenu global provenant
d’immeubles différents et si vous cessez de louer l’un d’entre eux
dans les trois ans qui suivent l’imputation, la fraction du déficit
imputable sur le revenu global sera reconstituée en faisant abstraction
des résultats déficitaires des immeubles cédés ou dont la location
a cessé.
Ce régime d’imputation des déficits est également applicable si vous
êtes associé de sociétés immobilières ou de FPI (voir paragraphe 110
de la présente notice). Dans ce cas, vous devez conserver vos parts
pendant au moins trois ans et la société ou le FPI doit louer l’immeuble
pendant les trois années qui suivent l’imputation sur votre revenu
global.
Précisions : si vous êtes propriétaire de plusieurs immeubles ainsi
que de parts de sociétés immobilières ou de FPI et si les résultats
de ces immeubles sont, les uns bénéficiaires, les autres déficitaires,
vous devez d’abord imputer les résultats négatifs sur les résultats
positifs afin de dégager un bénéfice ou un déficit net foncier.
La fraction du déficit résultant des intérêts d’emprunt s’entend de
l’ensemble des intérêts et frais d’emprunt visés au paragraphe 250
mais également des intérêts et frais d’emprunts contractés par les
membres des sociétés immobilières ou de FPI non soumis à l’impôt
sur les sociétés pour acquérir leurs parts ou faire leurs apports à la
société ou au FPI.
450 Déficits antérieurs restant à imputer
La fraction des déficits fonciers non imputée sur le revenu global est
reportable sur les revenus fonciers des dix années suivantes.
Les déficits ou fractions de déficit des années antérieures (1998 à
2007) que vous n’avez pas pu encore imputer sur vos revenus fonciers,
peuvent être, le cas échéant, déduits de vos revenus fonciers
de 2008.
Reportez colonne A, exclusivement au regard de son année d’origine,
le déficit (ou partie de déficit) qui n’a pu, jusqu’en 2007, être
absorbé par des bénéfices. Jusqu’à compensation complète sur des
bénéfices ultérieurs, ce déficit devra rester attaché à son année
d’origine.
Afin de remplir la colonne A, vous pouvez vous aider de votre
déclaration de revenus fonciers de l’année 2007 souscrite en
2008. En effet, les montants à reporter en colonne A sont identiques
à ceux de la colonne C de votre déclaration de l’année dernière.
Inscrivez le montant total de la colonne A en ligne 451,
puis reportez-le case BD de votre déclaration des revenus
n° 2042.
En cas de bénéfice déclaré en ligne 420, (et/ou case Øxx de votre
déclaration des revenus n° 2042), reportez ce bénéfice en
colonne B et imputez-le sur les déficits les plus anciens. Une fois
cette compensation effectuée, indiquez colonne C, le solde des
déficits (ou partie de déficit) qui n’a pu être absorbé par le bénéfice
de l’année.
Le déficit de l’année 2008 à reporter en colonne C est le déficit
que vous avez reporté en case BB de votre déclaration des revenus
n° 2042.
Précision : au 31 décembre 2008, le déficit foncier de l’année 1998
est définitivement perdu. Vous devez donc compenser en priorité
les déficits antérieurs les plus anciens.
460 Vente ou abandon de location
Si, en 2008, vous avez vendu ou cessé de louer un immeuble (ou
cédé des parts de sociétés immobilières) ayant donné lieu à un déficit
imputable sur votre revenu global des années 2005 à 2007, indiquez,
rubrique 460, l’adresse de l’immeuble ou la dénomination et
l’adresse de la société ainsi que la date de la vente ou de l’abandon
de la location.

Re: Déclaration revenus fonciers 2044

Posté : 04 mai 2009, 14:53
par Pierre
En effet, c'est la source la plus fiable pour remplir sa déclaration !
Les centres des impôts sont aussi très compétents pour répondre à vos questions. N'hésitez pas à les appeler.

Re: Déclaration revenus fonciers 2044

Posté : 23 mai 2009, 20:22
par jo
bonjour,
félicitations pour la qualité des infos.
Précisions : les frais de mises en ligne de l'annonce sur PAP + achat de formulaire sont-ils à déclarer dans la rubrique 221 frais de gestion ?
La prime d'assurance prise par le syndic est-elle affectée à cette rubrique
Les 20 € sont donnés si on ne peut pas fournir les justificatifs si j'ai bien compris. Mon interlocutrice au centre des impôts tenait un autre discours.
224 dépenses d'amélioration : Pour un appartement acheté en DE Robien classique, j'ai acheté 2 pots de peinture et fait la peinture moi-même sur le sol du balcon car son état était pitoyable. (Fait à la demande du locataire) Puis-je le déduire ici ou dans une autre rubrique.
merci de vos réponses

Re: Déclaration revenus fonciers 2044 pour parts ZRR de SCI

Posté : 22 juin 2009, 10:38
par marcel
j'ai des parts ZRR achetés en SCI . comment déclaré ces parts ?
je sais que le prix de revient de ces parts sont à déclarer dans la case XC mais les intérets d'emprunts. je n'ai pas encore de revenus.
merci de votre réponse