La location meublée au réel présente sans aucun doute une fiscalité avantageuse. Mais louer en meublé demande du temps, et le temps c’est de l’argent ! Avant de vous lancer, prenez le temps d’évaluer le temps qu’il vous faudra consacrer à l’activité.!

Des obligations comptables rigoureuses 

Une comptabilité doit être tenue au jour le jour, c'est à dire dès que vous percevez des loyers et que vous réglez des dépenses.

Annuellement le résultat comptable est réalisé (formulaires 2031 et annexes 2033) et est télé-déclaré aux services fiscaux (obligation de télé-déclaration depuis 2014).

Des changements de locataires fréquents  

La location meublée attire des locataires de passage. Les étudiants, les salariés en mobilité professionnelle, les jeunes actifs sont sensibles à la flexibilité offerte par un meublé. Le déménagement est facilité pour le locataire qui n'a que ses effets personnels à bouger.

Le préavis en meublé est réduit à un mois, contre trois mois pour les locations nues (hors zones tendues).

Les périodes de vacances entre deux locataires risquent d'être plus nombreuses, ce qui est préjudiciable pour la rentabilité de l'investissement.

Des dépenses compensées par un loyer supérieur

Le mobilier et les équipements représentent un surcoût non négligeable. Et les équipements électroménagers ont une durée de vie faible, surtout entre les mains de locataires de passage. Ces surcoûts sont compensés par un loyer supérieur. En location meublée, le loyer est en général majoré de 10% à 20% par rapport location nue.

La Contribution Foncière des Entreprises (CFE)

Une taxe supplémentaire, la Contribution Foncière des Entreprises (CFE) est à acquitter pour les Loueur en Meublé Non Professionnels et Professionnels. Le montant de la CFE dépend de la commune et des revenus meublés. Pour un ordre de grandeur, comptez entre 200€ et 500€.

 


 


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